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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 01:48

Il est un fait indéniable que l’homme est le seul être doué de raison. Il est simultanément un être sociable et socialisé. Entendons par là, son éducation fait de lui qu’il est à la fois un sujet aspirant à communiquer avec ses semblables et le membre d’une société qui existe préalablement. L’homme y existe naturellement pour s’attacher profondément à l’éducation, à la sagesse, à l’éthique, à la vertu, à la spontanéité, et aussi pour hanter les milieux éthiques pouvant lui permettre d’être dans la liesse. Les merveilleuses innovations éducatives de l’homme et sa rare capacité intellectuelle ne font en effet que de prouver sur une autre forme son importance illimitée et sa grandeur éducative. Donc, l’homme par son éducation n’est-il pas l’un des êtres le plus intelligent, le plus grand et le plus important de l’univers ? Et comment l’éducation peut-elle un élément moteur du développement humain et social ? Quel rôle  joue-t-elle au sein de la société ? Sur ce, pour expliciter cette assertion, une approche minutieuse nous permettra de faire lumière là-dessus.

 

Effectivement, la philosophie de l’éducation est donc doublement spécifique. Par rapport aux sciences de l’éducation, elle l’est par le type de questions qu’elle se pose. Quel est le but de l’éducation et son rôle ? Par rapport aux autres branches de la philosophie, elle l’est par son objet, l’éducation .Par là, la philosophie de l’éducation est un ensemble de vérités philosophiques quoi servent de base, de termes les processus éducatifs.

En effet, on peut bien affirmer que  l’éducation nous ouvre sur la philanthropie, sur la civilisation, et sur toute l’humanité. Elle est la colonne vertébrale de la société, car elle fait promouvoir la perfectibilité de l’homme. Elle fait sortir l’homme de l’état des origines pour connaitre certaines perfections des ses facultés. Elle englobe tous les axes, secteurs de la vie humaine. De là, l’éducation est le moteur, le poumon, l’élément clé, la garantie du développement humain et la transformation intégrale d’une société donnée. Donc, l’éducation c’est la clé du progrès et elle aide l’homme à avoir le gout, l’amour du travail, car le travail de son cote ennobli l’être humain, le milieu ambiant, ainsi que la nature. L’éducation a pour rôle de mener l’individu à l’excellence. Elle conduit l’homme au bien et vise le bien commun de l’homme en société. Donc, on peut dire que sans elle l’homme est finalement incapable de déterminer son rôle.

Dans cette perspective, l’éducation a pour rôle, « de faire que l’activité de l’enfant devienne maitresse d’elle-même. Ainsi, elle a le rôle d’aider une conscience et une raison à naitre et à se former». L’éducation se révèle indubitablement importante et nécessaire pour le développement humain, car elle aide l’homme à coopérer à l’œuvre d’humanisation  L’éducation, c’est le motif dont on inspire qui compte et qui agit au sein du développement humain et social. En outre, on peut dire que l’éducation doit développer chez l’être humain, l’initiative personnelle ; on ose à redire sur tous les tons que faire l’éducation de quelqu’un, c’est lui apprendre à penser, à vouloir, à vivre en un mot pour lui-même ainsi pour l’épanouissement des autres. Au sein de cette optique, il s’agit en éducation d’aider des personnes à prendre conscience d’elles-mêmes, de leurs devoirs, de leurs responsabilités. Il s’agit aussi de les susciter à la vie meilleure, chrétienne, intellectuelle et morale, en un mot de les faire naitre. L’éducation en effet est véritablement un enfantement. Or, comme l’enfantement, elle est l’œuvre d’amour, mais d’amour réfléchie et voulu, par lequel on anime quelqu’un pour lui et non pour soi, d’amour qui n’est pas soumis à aucune fatalité et qui atteint son but librement en sachant ce qu’il fait. Et bien plus, c’est parce qu’elle est essentiellement  aimante que l’autorité éducative évite d’être opprimante. Elle ne se concilie pas seulement avec la libre initiative de l’élève, elle fournit au contraire le secours dont elle a besoin pour se produire. Et s’il  nous convient de dire que c’est un enfantement, c’est un enfantement à une vie supérieure par l’action d’une vie supérieure. Là, l’éducation ne peut donc être qu’une œuvre de charité. En tant que l’éducation est le point culminant, et le même lecteur et l’élément clé du développement humain et social, elle est aussi une influence subie, elle s’impose avec l’inéluctabilité d’une loi naturelle. Au sein de ce but, nous ne pouvons pas en effet échapper à l’action de la société dans laquelle nous naissons et dans laquelle nous vivons. ’’Pour notre bien et pour notre mal, personne ne peut éviter de recevoir une éducation’’. Sur ce, l’éducation vaut bien la peine qu’on y fasse attention. Elle doit se proposer comme but, le développement de l’initiative personnelle et la réalisation de la liberté humaine. Ici, c’est très bien de dire que l’éducation doit développer l’initiative vivante et qu’à ce titre elle ne peut se faire que par ‘’coopération’’ ; c’est très bien aussi de lui assigner comme but la délivrance, le salut des âmes et d’entendre par là une vie de l’esprit s’épanouissant dans la vérité et dans la bonté du développement humain et social. Car l’homme n’est ce qu’il est que par l’éducation nous laisse savoir Emmanuel Kant.

 

Au demeurant, la philosophie de l’éducation nous permet d’explorer la cause fondamentale et même toutes les variantes de l’éducation. Elle nous aide à mieux comprendre et appréhender le rôle et le but de l’éducation. De ce faire, on arrive à dire que la philosophie de l’éducation est un assemblage de vérités philosophiques qui nous servent de base, de termes les processus éducatifs tout en visant le progrès de l’être humain. Car l’éducation porte son emprunte sur le plus être, sur la vision du monde. Elle consiste à aider un individu à construire son humanité. Ceci dit, que tout progrès humain est possible grâce à un projet éducatif. Donc, l’éducation par le rôle culminant et crucial qu’elle joue au sein de la société, évince la nature première de l’être humain lui permettant de boucher au  développement et du progrès social. En somme, on en profite pour dire que l’homme en éduquant les autres il s’éduque lui-même et l’éducation le conduit à l’excellence, à la vertu, à la compétence et à la capacité afin d’explorer son propre champs cognitif pour pouvoir déboucher au bien être social.

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