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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 01:38

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SUJET

Le Dieu des philosophes peut-il constituer une alternative valable au Dieu de Jésus-Christ ?  Expliquez et commentez 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PLAN

  1. INTRODUCTION
  2. DEVELOPEMENT
  3. Le concept de Dieu au regard des philosophes

a)    La conception nietzschéenne de Dieu

b)    La conception marxiste de Dieu

c)    La conception freudienne de Dieu

d)    La conception sartrienne de Dieu 

  1. Le Dieu des philosophes : à la fois une alternative pour l’homme de s’épanouir et un humanisme inachevé.
  2.  La raison : ses capacités et ses limites dans son mode d’acquiescement et de compréhension du concept de Dieu.
  3. Le vrai visage du Dieu de Jésus-Christ.
  4. Le Dieu de Jésus-Christ : source du bonheur et de félicité de l’homme.
  5. COMMENTAIRES
  6. CONCLUSION
  7. BIBLIOGRAPHIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PLAN

  1. INTRODUCTION
  2. DEVELOPEMENT
  3. Le concept de Dieu au regard des philosophes

e)    La conception nietzschéenne de Dieu

f)     La conception marxiste de Dieu

g)    La conception freudienne de Dieu

h)   La conception sartrienne de Dieu 

  1. Le Dieu des philosophes : à la fois une alternative pour l’homme de s’épanouir et un humanisme inachevé.
  2.  La raison : ses capacités et ses limites dans son mode d’acquiescement et de compréhension du concept de Dieu.
  3. Le vrai visage du Dieu de Jésus-Christ.

10. Le Dieu de Jésus-Christ : source du bonheur et de félicité de l’homme.

  1. COMMENTAIRES
  2. CONCLUSION
  3. BIBLIOGRAPHIE

 

         

INTRODUCTION

La philosophie en tant qu’exercice préparatoire à la sagesse a été, dès sa gestation, une discipline parsemée par la quête de la vérité. En effet, c’est cette dernière qui a motivé les présocratiques  dans leurs recherches de trouver un principe qui soit à la base de toute chose et les socratiques qui ont axé leurs recherches philosophiques sur l’homme. Dans le premier cas, il s’agit d’une vision cosmocentrique et dans le second, il s’agit d’une vision anthropocentrique. Mais avec la philosophie de la nature cette quête a trouvé toute son amplification par la trilogie : Dieu, l’homme et le monde. Ces trois concepts deviennent les trois piliers fondamentaux de la pensée cosmologique. Face à cette constatation, l’homme qu’il soit philosophe ou chrétien pris conscience d’être un ‘’pont entre la terre et le ciel, entre le cosmos et le divin.[1]

         Mais tout cela est lié à une condition mystérieuse. Car, les hommes, qu’ils soient philosophes ou chrétiens sont tous exposés à cette même condition mystérieuse puisqu’ils ne comprenaient pas tous les aspects de la vie qui les entouraient, Ils ne savaient pas le pourquoi des phénomènes, pourquoi les hommes mouraient, pourquoi la nature pouvait se déchainer contre  des ouragans, des séismes dévastateurs comme le nôtre. Ils savaient par contre, sans nul doute, qu’il y avait de la Vie et qu’ils en faisaient partie. Ainsi, face à une telle existence si angoissante et mystérieuse, en butte à de constantes difficultés, où la suivie se révèle si difficile, il est naturel à l’homme de chercher une protection, une voie de recours pour obtenir un bon niveau de vie. Par conséquent, le discours sur Dieu est tout aussi l’apanage des chrétiens que des philosophes, et cette question intéresse tous les hommes de toutes les tendances. Autrement dit la problématique de Dieu se  révèle inévidente puisque tout le monde ne l’aborde pas sans qu’il y ait des idées controversées. Pour un croyant, c’est sa foi  qui est le fondement de sa vie intérieure ou extérieure ; Pour un incroyant, c’est le bien fondé de sa raison, de sa pensée[2]. Tout cela constitue un problème de fond qui met les philosophes et les chrétiens devant un dilemme où ils  se demandent tous deux comment peuvent-ils être à la fois philosophes et chrétiens. Devant ce problème de fond et en dépit de toute controverse qui puisse exister, il nous faut nous demander en quel sens le Dieu des philosophes peut-il constituer une alternative valable au Dieu de Jésus-Christ ?Pour essayer de dépasser l’ambigüité, notre  attention sera tenue dans un premier temps, sur le concept de Dieu au regard des philosophes, en deuxième lieu nous verrons en quel sens le Dieu des philosophes peut être  constitué une alternative pour l’épanouissement de l’homme. En troisième lieu nous verrons les capacités et les limites de la raison dans le processus de compréhension de Dieu. En quatrième lieu nous tenterons de présenter le vrai visage du Dieu de Jésus-Christ. En cinquième lieu nous présenterons le Dieu de Jésus-Christ comme source du bonheur désirable et de féliciter de l’homme. Et enfin de propos, les points de repère sus-mentionnés seront succédés d’un bref commentaire et d’une succincte conclusion. Tel est le parcours que nous  envisagerons dans le cadre de cette synthèse en philosophie.

  1. LE CONCEPT  DE  DIEU  AU REGARD DES PHILOSOPHES.

      La problématique du concept de Dieu au regard des philosophes est liée à une vive controverse. D’abord et avant tout, parce que chaque philosophe insiste sur un attribut particulier de son Dieu en fonction de la thèse qu’il entend défendre ou soutenir. Ainsi, pour le paganisme ou les religions polythéistes, les dieux agissent sur la nature et interviennent dans les affaires humaines. Toutefois le Dieu des philosophes représentent en général la cause première de l’univers et la perfection. Il est un principe abstrait que la raison, sous la forme du discours philosophique, essaie de comprendre avec une curiosité étonnante[3]. Mais peut-on dire autant pour Nietzsche, Marx, Freud et Sartre ?

a)    LA CONCEPTION NIETZSCHEENNE DE DIEU.    

     Nietzsche est le premier philosophe qui a déclaré « la mort de Dieu » à la fin du XIXe siècle[4]. A son sens Dieu n’existe plus dans le temps où nous sommes ; nous l’avons tué, dit-il. Pour lui, c’est le surhomme qu’il faut chercher à imiter. Avec Dieu, pense t-il, l’homme est médiocre. Par là, il s’en prend à la religion chrétienne qui propose un Dieu qu’il juge plus que faible puisqu’il a connu la mort en souffrant sur une croix[5]. Dans « ainsi parla Zarathoustra », il réfute  l’idée d’une croix comme modèle à imiter et propose au contraire le modèle du « surhomme », ou tout au moins, l’image de l’enfant qui ne suit pas les valeurs préétablies et qui agit, entre autre, comme bon lui semble sans aucune contrainte sociale religieuse ou morale. « J’ai dû rendre hommage à Zarathoustra…Zarathoustra, je suis comme toi cet homme prédestiné, qui détermine les valeurs pour des millénaires »[6].Pour mieux dire, le Zarathoustra de Nietzsche peut être considéré comme un sculpteur de la grandeur humaine ouvrant l’homme à une dimension nouvelle et l’arrachant aux dérives de la nature et aux servitudes de l’histoire. Pour lui, il s’agit à la fois d’un prophétisme et d’une révolution enracinés dans le quotidien de la vie, de la lutte  vitale du laboureur et du berger contre le nomade pillard : « celui qui sème le blé, sème le bien »[7] Et, le mal représente à ses yeux, tout ce qui nous fait obstacle dans la lutte de l’humanisation de la nature. Nietzsche met aussi en exergue la liberté de l’homme de choisir entre le bien et mal et il conçoit la vie comme un combat .Mais celui-ci  est avant tout un combat indivisiblement intérieur contre nos propres pulsions ténébreuses, mais il s’agit pour ainsi dire, d’un combat extérieur contre les partisans des ténèbres. Cette doctrine met au premier plan l’action, avec toutes ses dimensions d’intériorité et d’efficacité. Donc, pour cette doctrine « chaque homme est à la fois un guerrier et un mystique »[8].Ainsi, Nietzsche met-il une confiance absolue dans le terme de la bataille qui verra la victoire du dernier sauveur, celui qui viendra  achever la métamorphose du monde à la fin des temps.IL croit dans  la victoire d’une liberté reconquise et d’un ordre humain sur la terre. Cette victoire est pour lui à la fois résurrection et révolution. Mais dit-il, « une telle foi ne se contente pas de refléter ou d’expliquer le monde, est une force vivante pour le transformer ».Par là, la vie  de chaque homme devient une vocation d’être sauveur du monde par sa pensée, sa parole et surtout par son action. Bref, c’est tout cela qui lui fait dire « La vie de l’homme est la à la fois un sacrifice, un voyage et une bataille »[9].

 

b)    LA CONCEPTOIN MARXISTE DE DIEU.

       Le travail et l’économie semblent être les deux « maitres mots»[10] de la philosophie marxiste. Sous sa plume, Marx dénonce la condition  d’aliénation de l’homme .C’est le cas des hommes qui travaillent pour vivre pour un salaire qui n’est même pas suffisant pour refaire leurs forces. Dans cette situation périle et lamentable, Marx ne déclare que la « religion est opium du peuple » pour dire que celle-ci, au lieu de promouvoir le dynamisme et l’engagement, travaille au contraire au profit du capital en projetant l’homme vers un salut après la mort. Ainsi Marx représente t-il  le chef d’orchestre d’une révolution contre le capital et surtout contre la religion  qui veut réchauffer le cœur de l’homme avec une espérance que Marx juge creuse. A partir de ce point de vue, Marx semble nous laisser croire que « l’idée de Dieu constitue un attentat contre la dignité humaine, la recherche d’un alibi permettant de maintenir et même de renforcer les désordres économiques, sociaux et politiques »[11]

c)    LA CONCEPTION FREUDIENNE DE DIEU

        Il est bien connu que Freud est un psychanalyste. Dans sa pensée, il parle de l’inconscient comme une partie obscure qui habite l’homme. En ce dernier, Freud y voit le surmoi et le moi  avec une domination du premier sur le second. A son sens, l’éducation que nous avons reçue nous met en face des interdits que les autorités ont mis sur nos chemins. Et, il laisse croire que nos parents en sont les premières. Par contre, puisque nous ne pouvons pas franchir ces interdits nous pratiquons le refoulement. Tout cela revient à dire que Freud considère l’agir humain comme un acte involontaire détermine par l’inconscient. Ainsi Freud s’en prend à la religion qu’il voit jouer un rôle sécuritaire en nous proposant l’image d’un Dieu autoritaire. Par contre, pour que l’homme devienne libre Freud pense qu’il est nécessaire d’éliminer l’idée de l’autorité de Dieu et de le tuer puisque Freud le conçoit comme le concurrent par excellence de l’homme12.                                                                                                     

 

 

d)    LA CONCEPTION SARTIENNE DE DIEU

     Sartre conçoit un Dieu artisan et fabriquant. Il postule l’idée selon laquelle l’homme n’a plus besoin de Dieu puisque c’est l’homme qui est l’auteur de ses valeurs, de son essence ou pour utiliser son propre mot « l’homme est l’auteur de son projet »[12]. Cela revient à dire qu’aux yeux de Sartre pour que l’homme soit libre il faut que Dieu n’existe pas. Or, puisque la liberté humaine fait partie intégrante de sa philosophie, il conclue que l’homme n’a pas besoin de Dieu. Il conçoit aussi une liberté pure de l’homme puisque celui-ci peut dire oui ou non, il est libre. En ce sens, la liberté parvient à donner un sens à la vie de l’homme dans le monde, à la rendre digne de l’homme en créant les valeurs qui rendent possible une existence vraiment humaine. Tout est aux mains de la liberté. De la liberté seule. Le monde est tout entier entre les mains de l’homme  et Dieu dans le monde sartrien est une hypothèse inutile. Pour Sartre, nous n’avons pas besoin de Dieu pour nous achever et  nous organiser.

Ainsi, à partir de tout ce nous venons de dire plus haut, « les philosophes et Dieu ne semblent pas faire bon ménage[13] ». Car, Dieu est mort nous annonce Nietzsche, la religion est l’opium du peuple nous dit Marx. Cependant, cette question n’est pas aussi simple et est bien plus que l’on ne se l’imagine. Loin de rejeter les systèmes de pensée de ces philosophes sus-mentionnés, nous pensons au contraire que leurs philosophies sont digne d’intérêts pour construire un humanisme permettant à l’homme de se réaliser. Voilà pourquoi, au cours de la section suivante nous tenterons de voir le Dieu des philosophes à la fois comme une alternative d’épanouissement de l’homme et un humanisme inachevé.

Le Dieu des philosophes : à la fois une alternative pour l’homme de s’épanouir et un humanisme inachevé.

       Tout d’abord, nous pensons qu’un regard philosophique sur l’image projetée de Dieu est important dans la vie de tout homme. Car la vaine conception que nous avons de Dieu réside dans le fait que nous nous arrangeons souvent à coté de ceux qui le considèrent comme un magicien avant la lettre qui, n’ayant point respecté l’ordre et la nature des choses, doit à tout bout de champs intervenir dans nos affaires humaines comme si, chaque jour, il doit nous envoyer de la manne du ciel et multiplier des pains dans le désert du quotidien de notre existence. Qui pis est, nous le voulons agir selon nos bas instincts. En ce sens, je souviens de cette expérience que j’ai vécue dans ma paroisse natale à Grison-garde : Au cours de ce congé pascale écoulé, plus précisément le jour de Pâques, je suis arrivé devant une porte du presbytère, que je trouve fermée. Soudain, une jeune fille m’a dit que « Je n’ai pas de la foi ». Car, dit-elle, si j’avais foi en Dieu, je lui adresserais une simple prière et la porte serait ouverte aussitôt. Avec toute ma sagesse et mon humilité, je lui ai dit que le Dieu des chrétiens, celui que je sers n’est pas un magicien à qui je dois m’adresser pour ouvrir même les portes qui ne sont pas miennes. Sinon dis-je, les propriétaires de boutiques ne sauront quoi faire contre ceux qui possèdent ces genres de recettes préfabriquées. Et, stupéfaite  pour avoir  entendu une telle réponse, elle s’est retirée sans rien dire. Donc en premier sens, la raison est digne d’intérêt  dans notre façon de croire pour nous aider à éviter toutes formes de fidéisme radical.

      Ensuite, un tel regard philosophique sur Dieu est important dans la vie de l’homme. Car, l’homme n’est pas comparable a un arbre ou à un animal qui ne connaissent ni raison ni avenir ni vocation. Les plantes et les animaux subissent tout simplement les excitations de leur environnement et son poussé dans un sens prédéterminé, ils ne construisent pas une histoire. L’homme au contraire se distingue d’eux par la parole et la raison et devient par le fait même un être qui s’interroge. Il doit prendre sa vie en main et en chercher son vrai sens. Vivant dans le monde, il acquiert peu à peu une vision de la vie et du monde en faisant bon usage da sa raison. En ce sens aussi, un tel regard critique est vraiment un moyen d’épanouissement  pour l’homme. Mais qu’ en’ est-il de l’humanisme ?

     Il est avéré que certains philosophes ont œuvré dans la construction d’un humanisme non- religieux[14]. En effet, avec Sartre, nous avons vu plus haut que celui-ci  peut-être considéré comme une chose ordonnée à la nature vers un but ; il est une liberté située qui doit organiser son existence à partir d’un motif, d’une conception de vie. Cette façon de voir constitue un progrès aussi bien pour la conception catholique, chrétienne et croyante de l’homme que pour celle de l’incroyant[15]. A cette enseigne, cet humanisme marche main dans la main avec la conception théologique chrétienne et rien de ceci ne fait problème à la raison. En ce sens, l’humanisme non-religieux se caractérise par un effort de comprendre la vie et le monde en faisant appel au pouvoir de l’homme, de la raison sans partir d’une révélation particulière[16].

      Mais, cela n’implique aucun rejet positif de l’existence de Dieu. Cet humanisme ne nie donc pas ni Dieu ni la Révélation du Christ. Il invite de préférence, à vivre l’existence humaine « sans Dieu ». Autrement dit, il s’agit d’une abstraction faite de toute religiosité ou tout au moins, de toute reconnaissance d’un Dieu personnel. Par conséquent, il s’agit d’un humanisme qui rejette la religiosité et accepte l’éthique, puisque l’expérience de Dieu n’est pas visible tandis que la réalité éthique est une donnée d’expérience originelle qui n’a pas besoin de preuve. Car cette dernière, repose sur une évidence immédiate. « Le bien n’est pas bon parce que les dieux l’aiment, mais les dieux l’aiment parce qu’il est bon »[17]

     Toutefois, cet humanisme non théiste semble d’une certaine façon, rejeter Dieu parce qu’il considère son existence comme une concurrence pour l’existence humaine. Nous pouvons penser par exemple à J.P Sartre et à Merleau Ponty. Pour eux, l’existence de Dieu est deshumanisante pour l’homme. Donc, c’est cela qui a donné lieu à une alternative, celle de choisir entre Dieu et l’homme. Choisir Dieu c’est s’en prendre à l’homme ; choisir l’homme c’est s’en prendre à la réalité divine[18]. Or, l’expérience humaine manifeste avec une évidence absolue la réalité irrécusable de la personne divine. Ainsi, les adeptes de cet humanisme non-religieux pensent que devant cette évidence, l’idée de Dieu doit s’effacer, d’autre en plus, que l’expérience d’un Dieu personnel n’est directe. C’est pourquoi, disent-ils « l’incertain doit s’effacer devant une intuition évidente »[19].Autrement dit, tout ce qui dépasse ce plan humain est une projection de quelque manière qu’on exprime la chose.

       Malgré tout, se séparer de la religion n’est pas rejeter Dieu .C’est peut-être une façon de s’en prendre a l’image qui est projetée de Dieu. L’humanisme n’est pas un nihilisme, mais une conception courageuse s’inscrivant uniquement à l’intérieur de notre monde. Car quand à coté des croyants, un tel humanisme constitue une digue contre un nihilisme et un matérialisme outranciers. Il promeut par le fait même, les valeurs humaines les plus hautes qu’on puisse atteindre sur cette terre, sans oublier l’affirmation explicite de Dieu et la foi au Dieu vivant. Donc, quand des non-croyants adoptent une telle conception de vie courageuse et conséquente en elle-même, comme chrétiens nous devons la saluer avec reconnaissance et n’avoir à redouter de sa part aucune activité religieuse [20].Mais, ce que nous en disconvenons c’est qu’il nous est existentiellement impossible de par notre foi chrétienne de considérer l’humanisme non religieux comme un humanisme complet. Par contre, sans dire vouloir dire que c’est le Dieu des philosophes qui est christianisé, nous assimilons le Dieu des philosophes à un humanisme incomplet et inachevé dû à la fois aux capacités et aux limites de la raison. Tel sera le contenu de la section suivante.

La raison : ses capacités et ses limites dans son mode d’acquiescement et de compréhension du concept de Dieu.

     L’effondrement du cosmos des anciens et la naissance d’une remise en cause inouïe ont conduit à attribuer à la raison le pouvoir de tout connaitre et de tout expliquer .Mais la raison humaine est-elle en mesure de démontrer l’existence de Dieu, de nous permettre de mieux comprendre les relations de l’homme au divin ?Cette question nous renvoie tout droit à deux Positions qui nous semblent être antagonistes et contradictoires :Le rationalisme et le fidéisme .Dans la première position, la vision cartésienne nous laisse comprendre que l’homme à travers son expérience de la pensée, du cogito, peut épiloguer autour de la nature du mystère de Dieu sans scrupules déplacés[21]. A cet égard, cela nous laisse croire que Dieu nous a donné l’âme la plus intéressante qu’est la raison. Donc, puisque nous héritons notre manière de penser de Dieu, nous pouvons parler de Lui. Dans la seconde, les adeptes du  fidéisme radical nous laissent comprendre que la raison ne peut rien dire de Dieu. C’est peut-être ce fait dire a Ludwig Wittgenstein que « je m’interdis de parler de ce que je ne sais pas »[22].Ainsi certains philosophes partagent l’idée de la capacité de la raison et d’autres au contraire partagent l’idée de sa limites.

      Pourtant, Saint Augustin refuse cette opposition entre la foi et la raison en affirmant que s’il faut tourner vers Dieu cela ne signifie pas que tout n’est qu’affaire de foi. Pour lui, faire de la philosophie, c’est avant tout faire usage de la raison et l’effort vers la transcendance divine s’appuie à la connaissance. Pense t-il, en effet, que quand on s’interroge sur le monde, on   découvre l’existence des vérités éternelles qui existent indépendamment de nous et sont découvertes par notre intelligence, notre raison. Elles sont aux yeux de saint Augustin, « le reflet de pensée divine. C ‘est bien la foi qui cherche Dieu, mais c’est l’intelligence qui commence par le trouver[23]. Par là, la foi en tant qu’adhésion, double la connaissance rationnelle. Donc, « on ne peut pas savoir sans croire dans ce que l’on sait ni croire sans savoir ce que l’on croit »[24].D’où sa       formule « crois pour connaitre, connais pour croire ».

      Par ailleurs, au sujet de l’incarnation et de la résurrection du Christ, la réaction du philosophe fut celle d’une constatation paradoxale face a l’évidence d’un fait et l’inévidente de sa signification. Face à l’évidence de ce fait, les philosophes n’ont aucune objection. Car le Christ a vécu, il est mort c’est entendu, les témoins et la société engendrée par son message constituent une réalité. Mais face à l’inévidente de sa signification, se trouve l’effort considérable de la théologie révélée et de la théologie rationnelle. Ainsi, vont-elles toutes deux exploiter les ressources de l’intelligence : « L’une en partant du donné révélé pour rejoindre la vie, l’autre en partant de la vie pour rejoindre le donne révélé »[25]. En ce sens, les deux tentatives essaient en sens inverse, de jeter un pont sur l’abime qui existait entre la foi et raison. À  ce stade, réside la limite de la théologie rationnelle parce qu’elle ne pénètre pas le logos divin dans le libre accès. Par contre, elle est celle d’un chercheur scientifique et ne suppose même pas une foi au préalable. Dans ce cas, il s’agit d’un théologue et non d’un théologien[26]. Ceci étant admis, une telle théologie rationnelle, si elle est consciente de ses limites, ne prétendra pas intégrer le donné révélé aux évidences de la raison.

     Par ailleurs, nous pensons qu’il y a toujours lieu d’une rencontre symbiotique entre cette théologie rationnelle et le donné révélé. Dans ce cas, elle sera comme « une circonférence à la recherche de son centre alors que la révélation est un centre à la recherche de sa circonférence »[27].Ainsi la théologie révélée nous semble t-elle apparaitre plus légitime en ce sens « qu’elle  s’installe dans le logos du theos et implique d’abord la foi comme adhésion de la vie.

  Le vrai visage du Dieu de Jésus-Christ.

      Le Dieu de Jésus-Christ est le signe visible de l’amour du père. Il révèle que Dieu est amour, et Lui-même est une manifestation, puisqu’en Lui la nature divine s’incarne la nature humaine pour la reprendre à la racine et lui assurer ses chances de rédemption mort libre en croix, loin d’être la conséquence d’une mission échouée comme le laissent croire Nietzsche et bien d’autres philosophes, ouvre la voie à l’Église des ressuscités où tous les sont tous conviés, sans exception aucune à la seule condition d’être fidèle au verbe et aux actes de l’amour. En Jésus nous voyons que le monde à l’homme, lequel doit s’efforcer d’y mettre de l’ordre. Et, pour cela, il ne suffit pas de prier, enveloppé d’un grand manteau comme font les pharisiens, tout en laissant propager l’injustice. Ainsi, le christ inaugure les fondements rationnels d’une nouvelle conception de vie enracinée dans un dialogue de l’homme et du monde qui prend sa pleine signification au sein du dialogue avec Dieu.

       A cet égard, le visage du Dieu de Jésus-Christ est celui du Christ en tant qu’il est de l’homme agréable à Dieu. Car non seulement le Christ remplit  son devoir pleinement, mais aussi et surtout parce qu’il représente la vertu même en prenant à sa charge toutes les souffrances pour racheter les péchés des hommes et du monde. Pour ainsi dire sa mort en croix, loin d’être un signe de faiblesse, est au contraire d’un héroïsme extraordinaire .C’est tout cela fait dire à Kant que « la religion chrétienne symbolise à merveille la capacité de l’homme à recouvrer sa liberté en dépit des tentations du mal »[28]

       En plus, le contenu  de la prédication du  Christ correspond à la religion morale et universelle de l’humanité. Cette morale peut sans aucun problème constituer le critère par excellence à partir duquel le philosophe évalue  les formes de connaissances historiques acquises par la religion. Ainsi dans un langage kantien, faire du christianisme une religion naturelle signifie pour  lui montrer qu’il est la véritable religion et répond aux exigences  de la raison pratique. A partir de ce point de vue, Kant nous dit clairement qu’il n’y a pas lieu d’une confrontation entre le contenu de la morale chrétienne et de la morale rationnelle, entre le philosophe et le chrétien. Donc, ces derniers peuvent œuvrer ensemble pour un humanisme complet. En effet, pour voir à clair que  le vrai visage du christ constitue un humanisme complet où l’homme peut retrouver sa source du bonheur et de félicité, il nous faut nous référer au « sermon sur la montagne »[29] du christ extrait de l’Evangile de Saint Matthieu.

     Le sermon sur la montagne constitue essentiellement l’enseignement du Christ relatif aux conduites que le croyant doit adopter. Dans ce passage, le Christ fait figure d’une attitude face a l’obéissance du peuple juif à la loi divine telle qu’elle a été transmise par Moïse. Il s’agit d’une nouvelle interprétation de la loi juive qui insiste sur l’obéissance qui ne doit en être faite que  sous l’attention de l’esprit humain. Autrement dit, aux yeux du Christ « le fidèle ne doit s’enfermer dans une obéissance aveugle et passive a la loi, il doit d’abord comprendre  son sens et y adhérer librement. »A partir de ce point de vue, le sermon du Christ s’en prend au légalisme pharisaïque, il peut non seulement être adopté par la raison, mais aussi va  dans le même sens avec la position de Nietzsche dans ainsi parla Zarathoustra. Ainsi, le Christ annonce t-il les deux aspects fondamentaux de la morale a savoir la nécessité d’obéir a la loi qui se trouve en nous et l’espérance dans le souverain Bien où l’exercice de la vertu engendre le bonheur futur. Donc tout ceci étant admis, nous pouvons dire que le Christ œuvre dans la construction d’humanisme complet qui ne nuit en rien à une philosophie qui respecte ses capacités et ses limites. Bref, un philosophe peut sans scrupules déplacés être chrétien moyennant qu’il cherche en Jésus-Christ, le Révélateur révélé,  son bonheur et sa félicité.

  Le Dieu de Jésus-Christ : source du bonheur et de félicité de l’homme.

     A première vue, « Tout veux être heureux, y compris celui qui va se pendre », nous dit pascal dans Les pensées[30]. Ainsi, la première partie de cette assertion nous laisse comprendre que le but de la philosophie est de vivre heureux. Pour y parvenir, le philosophe  cherche un chemin pour le bonheur dans la vérité. Et, c’est cette recherche continuelle de vérité qui caractérise toute quête philosophique. Par là, l’homme découvre qu’il doit « penser mieux pour vivre mieux ; pour penser et vivre plus intelligemment possible afin d’arriver a ce bonheur ».Car, comme nous l’avions mentionné plus haut, « la vie de l’homme n’est pas une réalité achevée une fois toutes », elle par contre toute une destinée liée a un projet de vie, tout un avenir et toute une vocation.

       Ainsi, l’homme qui depuis jadis recherchait cette conduite idéale pour orienter sa vie vers un avenir qui ne réside en ce monde, trouve dans la personne du christ : La spécificité de sa foi, l’ethos nécessaire, la source de son bonheur et le pourquoi de son espérance. Pour mieux dire, le visage du Christ représente pour nous le signe visible d’une vie vécue dans une discrète fidélité à la vertu. « La présence de Jésus-Christ dans notre présent est un guide de lecture nous permettant d’aborder l’existence d’une manière originale ; une référence critique qui questionne la vie, une puissance d’espérance qui tire pour de bon le présent vers le futur »[31].Le christ, pour ainsi dire, est le centre du réel, le point  où nous pouvons réaliser globalement et définitivement notre vocation. Car, pour le  christianisme homme est doué de la capacité de faire des choix rationnels et volontaires, mais sa finalité est tracée par Dieu. Cela revient à dire que la liberté de l’être chrétien consiste ultimement à tendre vers cette finalité, ce salut dans la mesure ou nous acclimatons en  notre existence le style du Christ, dans la mesure ou nous adoptons des comportements de charité et d’espérance aux siens. Pour ainsi dire, un tel projet nous est indiscutablement judicieux

      Ensuite, à partir de tout ce que nous venons  de dire au sujet du sermon du Christ sur la montagne, nous pouvons dire que le centre, et même le thème unique  de l’enseignement du Christ, c’est le royaume de Dieu. Celui-ci, c’est l’irruption du divin dans l’humain. Ainsi, il nous est tout à fait impérieux de prendre au sérieux l’Evangile non seulement pour le style d’existence qu’il nous propose, mais encore pour la façon dont il nous dévoile le visage du Dieu de Jésus-Christ. Car, dans la première partie du sermon sur la montagne le Christ nous montre que nous avons tout intérêt à bien agir puisque nous en seront récompensés dans l’au-delà. Ensuite, il promeut l’engagement et la responsabilité quand il parle du « sel de la terre et lumière du monde » .Et enfin pour ne mentionner que ces aspects, il parle de l’accomplissement de la loi, de la justice nouvelle supérieure à l’ancienne .Tout ceci étant admis, le Dieu de Jésus-Christ constitue la source du bonheur de l’homme.

 COMMENTAIRE

    Parvenus presqu’au terme de notre réflexion ,il nous semble que les philosophes et Dieu ne font pas toujours bon ménage, lorsque Nietzsche nous annonce que «  Dieu est mort »,lorsque Marx définit la religion comme « l’opium du peuple » et quand Spinoza qualifie la volonté de Dieu « d’asile de l’ignorance »Si le philosophe est celui qui  ne se soucie que de la connaissance et de la liberté de penser, s’il ne se laisse guider que par sa raison et ne recherchant que ce qui est fondé, on peut comprendre pourquoi il n’il n’y a pas lieu de concilier Dieu avec la philosophie. S’il entend favoriser un nihilisme qui relativise tout en prônant un rationalisme qui nie l’existence de Dieu et de sa transcendance, s’il œuvre dans la construction d’un humanisme où toute transcendance est tombée en disgrâce et enfin s’il laisse croire que la finalité de la vie, du moins de la philosophie, est de satisfaire les désirs du ventre et du bas ventre, il est facile de comprendre ce divorce qui pourrait rejeter Dieu en dehors de la philosophie.

    À l’inverse, si le chrétien est celui qui pense que « la foi seule dispensée par la seule grâce, conférée par Dieu seul est rédemptrice, s’il ne conçoit aucune connaissance de Dieu par la raison en prônant un fidéisme indigne de l’homme et de son intelligibilité et enfin s’il ne se contente que de sa dimension affective, on peut comprendre «  le sens du malaise à propos de la définition de la philosophie eu égard a la théologie comme intelligence à la conquête de la foi »[32]

    Toutefois, avant même de procéder à une conclusion, il nous faut nous demander quelle idée que nous faisons de Dieu dans l’un ou l’autre cas? Car, la confusion que l’on entretient de Dieu peut nous  faire hésiter à se servir de ce concept. Ainsi, le concept de Dieu devient un mot d’une charge émotionnelle très puissante.

  CONCLUSION

    En guide de conclusion, à partir de tout ce que nous venons de dire, nous pensons qu’il y a lieu d’une rencontre symbiotique entre la conception philosophique de Dieu et le Dieu de Jésus-Christ. Pour y parvenir, nous pensons qu’il nous faut assigner tâches respectives à la raison et à la foi : à la raison, toute vérité connue avec évidente par expérience ou par démonstration, à la foi, toute vérité connue par révélation, sans oublier une complémentarité réciproque qui lie entre elles, une amitié et non une exclusion[33]. Car, dans le cas de Nietzsche, nous pensons qu’il a inauguré une nouvelle manière de vivre les rapports  entre l’humain et le divin. Cette révolution théologique élimine les rites et les sacrifices, notamment les sacrifices d’animaux et les offrandes des prémices. Le seul sacrifice valable, selon lui est le sacrifice intérieur de l’homme qui a sanctifié sa pensée sa parole et son action pour participer à l’avenir divin de l’homme. Ensuite, nous ne pouvons pas nier la tentative de la théologie rationnelle qui cherche accéder conceptuellement à la connaissance de Dieu qui constitue en  un certain sens le Dieu des philosophes et celui de Révélation. D’autant plus, la métaphysique leibnizienne, à laquelle s’oppose Kant, est ainsi tout entière fondée sur le concept d’un pleinement transparent à la raison. L’argument de Leibniz nous semble être assez simple « si la Vérité existe, elle peut être qu’une et il serait donc contradictoire de voir s’opposer vérités de raison et affirmations de la foi; la tache du philosophe consiste donc à démontrer ce que le croyant ne fait accueillir passivement dans sa foi ; Il n y a qu’un seul Dieu et ce Dieu vaut aussi bien pour la raison que pour la Bible »[34]. Bien plus, pour l’aimer vraiment, il faut le connaitre avec certitude. Ainsi, l’édifice  métaphysique leibnizien repose sur la capacité de la raison à prouver l’existence de Dieu .Enfin de propos, si Nietzsche a prononcé l’oraison funéraire de la mort de Dieu c’est pour déclarer mortes nos fausses conceptions de Dieu. Il nous demande de ne pas faire comme Origène qui a marché en plein dans les rues de France recherchant un « Homme » avec une bougie. Bref, le Dieu des philosophes peut en un certain sens constituer une alternative valable au Dieu de Jésus-Christ tout dépend de l’idée que les philosophes en font. Mais nos spéculations sur Dieu n’ajoutent rien à ce qu’il est. Autrement dit, ce n’est pas parce les philosophes en parlent qui le fait exister ; mais les philosophes en parlent parce qu’il existe. « Nos connaissances naturelles permettent  d’atteindre le côté extérieur du mystère de Dieu mais que ce qui constitue sa vie intime demeure inaccessible à notre intelligence tant qu’elle ne soit illuminée par la grâce divine »[35]. Voilà selon nous, en quel sens que le Dieu des philosophes peut constituer une alternative valable au Dieu de Jésus- Christ.

 

 

   BIBLIOGRAPHIE

I-           BERGERON Richard, Obéissance de Jésus et vérité de l’homme, 235 est Boulevard Dorchester, Montréal, 1976

II-          BOURGEOIS Henri, Mais il y a le Dieu de Jésus-Christ, Casterman, 1970

III-           BOUILLARD Henri, Connaissance de Dieu, FOI VIVANTE, 1967

IV-          CHAUVIN Rémy, Dieu des savants Dieu de l’expérience, MAME, 1958

V-           DE LUBAC Henri, Sur les chemins de Dieu, AUBIER, 1956

VI-          E. SCHILLEBEECKX, O.P. Dieu et l’homme, Edition du CEP, PARIS, 1965

VII-        En collaboration, L’espérance au cœur du monde, Editions Paulines, Montréal, 1979

VIII-       JOSEPH Ratzinger, Le Dieu de Jésus-Christ, Communio FAYARD, 1977

IX-          La Bible de  Jérusalem, Les Editions du Cerf, Rome, le 30 septembre 1999

X-           LUC Ferry, Apprendre à vivre, Edition PLON

XI-          PELLETIER Yvan, AL, Laval Théologique et philosophique, VOLUME42#2, Université LAVAL, juin 86

XII-        PIERRE Loyer, Du cosmos à Dieu, Nouvelles Editions Latines, 1971

XIII-       PETRU Dumitriu, Au Dieu inconnu, Editions du SEUIL, PARIS, 1967

XIV-      R.P.SERTILLANGES, Le christianisme et les philosophies, AUBIER, Editions Montaigne, PARIS, 1941

XV-       Tr. MARC Schweyer, La religion dans les limites de la simple raison, HATIER

   AUTRES SOURCES DE REFERENCE

Rév. Père JOSEPH Bonard, Feuillet de philosophie ancienne et Médiévale Année 2009-2010.

Rév. Père GERMEIL Castel. Feuillet de Philosophie moderne Année 2010-2011.

 

 



[1] Roger Garaudy, APPEL AUX VIVANTS, PARIS, P.112, 1980.

[2] Pierre loyer, Du cosmos à Dieu, Nouvelles Editions Latines, 1971, p.8

[3] cf. recherché sur internet Google : L’idée de Dieu.

[4] Le point jeux 2 juillet/ septembre 2010, pp.66-67.

[5]. Sœur Louisa Dell’orto, notes de cours de théodicée, 2010-2011.

[6] Roger Garaudy, appel aux vivants, collection points, p.80.

[7]  Ibid, p. 81

[8] Ibid. p. 82

[9] Ibid. p. 83

[10] . Soeur  Louisa DELL’ORTO, notes de  théodicée, Année 2010-2011.

[11] E. schillebeeckx, O.P. DIEU ET L’HOMME, Edition du cep, p.12

[12] Voir, l’Edito, Le Point Jeux, juillet/septembre 2010-2011  volume42#2, p.66

[13] Le point Jeux numéro 2 juillet/septembre 2010 p. 66

[14] Rév. Père  Clarck de la CRUZ, Feuillet de philosophie de l’histoire.

[15].E. SCHILLEBEECKX. O.P, DIEU ET L’HOMME, Editions du cep, PARIS, 1965 p.53

[16].Ibid.41

[17]. Ibid P.43

[18].Ibid. p.45

[19].Ibid. p.45

[20] .Cf. Ibid. p.47

[21] Rév Père Castel GERMEIL, notes de cours de synthèse en philosophie Année 2010-2011.

[22]  Ibid.

[23]  Voir, Le point Jeux, Edito, juillet/septembre  2010 ,  p.68

 

[24] Ibid. 

[25] Laval, Théologique et philosophique, volume 42 #2  juin 86,218.

[26]  Cf.  Rév.  Père Castel GERMEIL, notes  de synthèse en philosophie, Année 2010-2011.

[27]  Laval théologique et philosophique, volume 42 # 2, p.219.

[28].Tr. Marc Schweyer, LA RELIGION DANS LES LIMITES DE LA SIMPLE RAISON, Hatier, p.104.

[29] Bible de Jérusalem, Edition du Cerf  verbum  Bible p.1448.

[30].voir, Le Point Jeux, Edito, p.12.

[31].Cf. E.SCHILLEBEECKX, O.P. DIEU ET L’HOMME, Editions du cep 1965.p.228.

[32]Rév. Père Castel GERMEIL, Feuillet de Synthèse en Philosophie, p. 4, Année 2010-2011.

 

[33]Cf. Le Point  Jeux, Edito, p.69 (la vision de Saint Thomas). 

[34] Ibid. (la vision de Leibniz) p. 68

[35] Ibid. (la vision de Saint Augustin). .pp.68-69

 

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commentaires

F
<br /> <br /> Blog(fermaton.over-blog.com)No-24, THÉORÈME DES ATTRIBUTS.- NOS VISAGES ??<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Peut-etre!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />